Comme son nom l'indique, Peter Von Poehl est d'origine corse... Comment ça vous ne me croyez pas... Si je vous dis qu'en plus il aurait trempé dans un album de Lio et qu'en plus il aurait aidé Houellebecq (l'écrivain neurasthénique) dans son "album" (il faut le dire vite... album... et surtout ne pas l'écouter), là encore vous me direz : il se fout vraiment de ma gueule...
Et bien, vous avez en parti raison, il n'est pas corse ni breton mais germano-suedois... Je vous l'accorde, mais le reste est vrai (hélas ou bien qu'en avons-nous à faire ? Il faut bien manger, boire et trouver une maison de disque dans la vie...).
Mais revenons à nos moutons à cinq papates.. A savoir l'album de Peter... Bonne surprise d'entendre donc le Peter passer à la radio, totalement impensable il y a encore 1 ou deux ans... (je hais le R'n'b, le rap, la nouvelle chanson française, je méprise la variété, la musique des années 80, JJ Goldman, Céline Dion, Francis Cabrel etc... alors imaginez le plaisir que je prenais à écouter la radio dans ma voiture...). Bonne surprise et surtout bonne raison de parler de son album Going to where the tea trees are sorti en juin 2006.


Je ne serai pas aussi dithyrambique que des revues telles que MAGIC mais reconnaissons que le gars Peter nous a pondu un album très classieux. Faut dire que l'ouverture par le titre éponyme (Going to where the tea trees are) est un sacré morceau... Morceau qui a lui seul a réussi à lancer l'artiste d'ailleurs... Que dire du genre ? C'est pop, avec la voix fragile de Peter Von Poehl accompagnée d'une musique aérienne, très chiadée, bien orchestré... vous entendrez du saxophone (qui n'est pas un cuivre, mais un bois...), des cuivres, piano/synthé... L'ambiance me rappelle parfois un peu AIR dans la BO de Virgin Suicides... Un premier titre donc imparable, que dire du titre actuellement diffusé sur les ondes : The Story Of The Impossible... Nous (j'aime dire nous, cf tous NOS billets précédents) restons agréablement surpris d'entendre quelque chose d'aussi original... (ça ne durera pas...).
Parfois frolant l'outrecuidance, Peter Von Poehl évite de tomber dans l'exagération ou la facilité. Reste une oeuvre sensible, un très bon moment d'écoute...